attac
Prochaine réunion du comité local ATTAC
20 février 20h30
à l’ancienne mairie de Trappes
Le concept de développement en débat
La vie après le pétrole
Quel temps fera-t-il ? ou Quel temps ferons-nous ?
Quel monde laisserons-nous à nos enfants ?
Voici quelques questions auxquelles il n’est pas facile de répondre. Encore faut-il y réfléchir.
Après plus d’un demi siècle de politique de développement, la situation des pays du Tiers monde n’est guère reluisante. Il y a, par exemple, toujours 2,8 milliards de personnes qui vivent avec moins de 2 dollars par jour ; les sept plus grosses fortunes du monde possèdent ensemble plus que le PIB total des 49 pays les moins avancés (PMA) où vivent 650 millions d’individus ; au rythme actuel, le PNUD considèrent qu’il faudra 130 ans pour éliminer la faim dans le monde.
Nous vous proposons deux soirées pour y réfléchir ensemble :
LUNDI 6 MARS 20h30
LUNDI 13 MARS 20h30
Ancienne mairie de Trappes, rue Carnot, près de la nouvelle mairie derrière la cabine téléphonique anglaise
Nous essayerons de répondre aux interrogations suivantes :
1) Croissance ou développement ? La croissance est-elle le préalable indispensable au développement ? Dans ce cas, quel doit être le contenu de cette croissance et comment la justifier ? Dans le cas contraire la question de la décélération de la croissance est-elle recevable et si oui, à quelles conditions ? Peut-on accepter la thématique du « développement durable » alors qu’elle sert de plus en plus de paravent à la poursuite éternelle d’une croissance économique simplement mâtinée d’activités de réparation écologique ?
2) Quelle conception de la richesse derrière le développement ? L’amélioration du bien-être humain passe-t-elle par la voie de la marchandisation comme semble le commander l’extension perpétuelle du capitalisme ? Sinon, quelle place accorder aux productions non marchandes, aux services publics, aux activités menées sans but lucratif, qui toutes, procurent des valeurs d’usage sans valeur d’échange ? Quoi utiliser comme instruments demesure ?
Première soirée
Quelques repères historiques
Quelques définitions
Croissance et PIB
La croissance continuelle n’est pas possible
La croissance n’entraîne pas obligatoirement le développement
La croissance offre-t-elle une vision d’avenir ?
Les défis posés à la croissance et à l’économie :
Sociaux
Environnementaux
Energétiques
Démocratiques
Deuxième soirée
Quelles solutions et alternatives ?
La réforme
La régulation
La décroissance
Conclusions
Soirée-débat sur l’Europe libérale et la directive Bolkestein
Le projet de "directive sur les services dans le marché intérieur" doit être débattu en première lecture au Parlement européen le mardi14 février à Strasbourg. Basé sur le Principe du pays d’origine, devenu par une argutie rhétorique "clause du marché intérieur", ce texte, dans L’esprit de l’Accord Général sur le Commerce des Services (AGCS) de L’OMC, est une incitation à la concurrence entre les Etats et les peuples. Il organise le dumping social, une moindre protection des consommateurs, une remise en cause de la culture, un abaissement des normes environnementales et de santé publique. Ce texte rend, de fait, impossible le contrôle de la puissance publique sur les entreprises de service. Les services publics sont toujours considérés comme des marchandises. Le projet de directive veut libéraliser l’ensemble des services. A l’exception des fonctions régaliennes de l’Etat (armée, police, etc.), les différents services publics seraient soumis au Principe du pays d’origine. Le texte contient toujours une longue liste de mesures jugées incompatibles avec la liberté d’entreprendre et qui sont pourtant au fondement des politiques publiques. Ce projet avait suscité une réprobation unanime de l’opinion publique.
Pourtant, loin d’être abandonné, il sera débattu au Parlement européen, puis transmis au Conseil de l’Union européenne où siègent les différents gouvernements de l’Union.
Attac 78 sud organise une soirée-débat avec
Alain Lecourieux
D’attac national, ingénieur civil des Mines
Lundi 3 avril 2006
20h30 Ancienne mairie de Trappes
Ouvert à tous !
Les projets AMAP dans le 78 sud
Les AMAP, Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne, sont des
partenariats de proximité entre un groupe de consommateurs et une ferme, souvent
située en zone péri-urbaine, se développant à partir de la vente directe par souscription
des produits de cette dernière. Elles sont adaptées à tout type de production, et
particulièrement à celle des fruits et légumes. Dans une AMAP, les consommateurs
choisissent avec l'agriculteur les légumes à cultiver, le prix de la souscription, et les
modalités de distribution des produits (fréquence, lieu horaires...). Ensuite, chaque
consommateur achète à l'avance sa part de récolte qu'il viendra récupérer pendant la
saison de production selon les modalités définies. Le système repose sur le respect des 6
engagements suivants :
Côté consommateur :
• l’engagement financier à travers l’achat à l’avance d’une partie de la récolte sur une
période donnée ;
• l’engagement économique et moral à travers la solidarité avec l’agriculteur dans les
aléas de la production (partage des risques et des bénéfices naturels) ;
• l’engagement associatif par leur participation à la vie de la structure (gestion des
souscriptions, organisation des distributions de paniers, communication,
animation...).
Côté producteur
• l’engagement technique et économique de fournir des produits de haute qualité
(nutritionnelle, organoleptique, environnementale et sociale) selon les modalités
définies avec le groupe de consommateurs ;
• l’engagement associatif de s’investir dans la vie du groupe (rôle pédagogique,
animation, information…) ;
• l’engagement d’assurer une transparence sur la vie de leur exploitation (situation
économique, origine des produits fournis, méthodes de production utilisées).
De part ces engagements réciproques, chaque AMAP offre de nombreux avantages :
• Une alimentation saine et un environnement préservé : les produits sont frais, de
saison, diversifiés (notamment avec remise au goût du jour des variétés anciennes et
de terroir), cultivés sans produits chimiques de synthèse, et disponibles à mesure
qu’ils mûrissent. La proximité de la ferme (au maximum 100 km) minimise les
transports et l’usage d’emballage.
• Une économie locale performante, sociale et solidaire : les consommateurs
partagent avec le producteur les risques et les bénéfices naturels liés à l'activité
agricole. La totalité de la production est valorisée (notamment, pas de calibrage ou
de normes esthétiques). Le prix de la souscription est fixé en fonction des coûts réels
de production et non pas des cours du marché. L'achat à l'avance garantit un revenu à
l'agriculteur. Les AMAP permettent ainsi le maintien de l'emploi agricole, de même
que l'installation de jeunes agriculteurs à moindre coût et facilitent le passage de
modes de production conventionnels à des modes de production agro-écologiques.
Pour les consommateurs en difficultés, des aménagements financiers peuvent être
étudiés au cas par cas.
• Du lien social, de l'éducation au goût et à l'environnement : l'agriculteur est présent
à chaque partage de récolte pour nous faire découvrir ses produits et son métier. Des
animations sont également organisées sur la ferme ; certaines AMAP mettent en
place des ateliers cuisine ou des jardins d’enfants sur un bout de terrain mis à
disposition par leur "fermier de famille". Ces liens qui se créent avec la ferme
établissent une relation de confiance.
• Du commerce équitable local : le prix de la souscription est défini conjointement et
en toute transparence par le producteur et les consommateurs. L'achat à l'avance
garantit un revenu à l'agriculteur et lui permet d'obtenir ses fournitures (semences...)
sans s'endetter. En terme d’impacts, les AMAP ont donc des activités
écologiquement saines, économiquement viables, et socialement équitables. En cela,
elles participent à un développement durable du territoire sur lequel elles sont
implantées.
Plusieurs AMAP, ou structures analogues portant un nom différent, marchent ou se
montent dans notre département, si vous êtes intéressé(e)s, vous pouvez contacter les
personnes impliquées dans ces projets :
- A Villiers St Frédéric (en fonctionnement sans l’appellation d’AMAP) : Dominique Schiavi dominique.schiavi@free.fr
- A St Cyr-l’école (en projet sous la forme d’un collectif) : Nadège Lascols Nadphilascols@aol.com 01 34 61 24 08
- A St Nom-la-Bretèche (en projet) : michel.ezran@wanadoo.fr