Thales, ça continue...

Thales SA : Où en sommes nous ?

A Elancourt :

Aujourd'hui 1er février, le CCE d'information/consultation, qui se tenait à Élancourt, a été interrompu par plusieurs centaines de salariés ( environ 400 ) accompagnés des 2 organisations syndicales Supper et CGT, (bien que le nombre ait été jugé insuffisant par ces mêmes organisations).

Alors que les salariés réclamaient un vrai débat sur les questions posées, suite à l'interruption, la direction a considéré le CCE comme étant valablement informé et a entériné la consultation sans qu'il y ai eu vote.

Un document complémentaire au Livre IV avait été distribué en ouverture de séance faisant état de cessions d'activités à des repreneur externes ou filiales Thales (I3M, Faceo, TMI) concernant 72 personnes. Une déduction, non chiffrée, concernant des salariés susceptibles de bénéficier de mesures d'âge, permettait même à la direction d'écrire qu'elle n'aurait plus à notifier que 300 suppressions de postes (au lieu de 566).
(=> 194 mesures d'âge mais dans quelles conditions. C'est du livre III)

Cette présentation oublie sciemment de comptabiliser les refus de transferts sur les 250 prévus, et ne fait pas totalement apparaître 46 transferts L122-12 vers TED plus 72 vers d'autres sociétés.

L'effectif du centre Nungesser reste toujours diminué de 830 personnes

La direction a quitté le CCE, les syndicats CGC puis CFDT (drivé par le président de leur inter-centre, présent dans le couloir) ont fait de même ?

Depuis plusieurs jours, un effritement de l'intersyndicale avait été constaté, certaines organisations étant approchées par la direction.

Tour à tour CGC et FO, puis CFTC et enfin CFDT hier soir ont quitté le navire de l'intersyndicale pour des motifs différents. Les premiers voulant essayer de poursuivre le dialogue avec la direction, et pour la CFDT désaccord sur l'irruption prévisible des salariés lors du CCE de ce matin.

A Pessac :

A l'appel des 6 organisations syndicales, 250 salariés ont bloqué le centre et manifesté jusqu'à 10h30.

A Brest :fief CFDT

RIEN ?

Il est regrettable que certains organisations aient prêté le flan aux méthodes de division de la direction qui refuse le débat réel depuis plusieurs semaines en ignorant les questions et alternatives proposées par les organisations syndicales.

Il est aussi regrettable que certaines organisations n'aient pas compris la détermination de nombreux salariés qui sachant qu'ils étaient directement touchés et dos au mur n'avaient plus rien à perdre et ont souhaité envahir le CCE.

Comme cela est confirmé par la presse chaque jour (les Echos d'hier), les salariés sont les otages du mécano industriel, voire du grand monopoly franco allemand.

A cela s'ajoute la timidité des politiques: aucune réponse n'a été obtenu de la présidence de la république, des ministères, voire de certains élus ...

Prochainement va s'engager la deuxième partie du plan ( livre III ) sans pour autant renoncer à l'inflexion du livre IV.

Tract_CGT_et_SUPPer.doc

Tract_CFDT.doc

Tract_CGC.doc