Hors-série Elancourt avenir

Avez-vous vu le dernier hors-série du maire ?

4 pages sur papier glacé pour expliquer aux élancourtois que, non, non, l'annulation du plan local d'urbanisme ne changera rien à la politique du maire, et que, de toute façon, le PLU était déjà annulé.

Pour comprendre un peu mieux ce qui l'en est, tout d'abord un petit historique :

Mars 2001 :          A peine élu, le maire présente un projet tout ficelé de révision du POS.

Septembre 2001 :  Enquête publique

Décembre 2001 :   Vote en conseil municipal

Février 2002 :       Les élus d'opposition déposent un recours auprès du tribunal administratif.

Octobre 2004 :     Le tribunal administratif va rendre ses conclusion

                          Le maire demande un report d'audience

                          Le conseil municipal vote l'annulation du POS (nous avions décidé de ne pas participer à ce que nous considérions comme une mascarade) à l'unanimité.

                          Les élus d'opposition déposent un recours contre cette délibération.

Mars 2005 :          Le tribunal administratif annule le plan d'occupation des sols, ainsi que la délibération ci-dessus.

Souvenez-vous ! Notre cher maire vous avait expliqué avec force photos, qu'à cause de l'opposition, nous ne pourrons avoir les jeux olympiques sur la colline, et aujourd'hui, plus de problème...
Les contradictions ne semblent pas le déranger.

Le bassin de la Muette :
Nous maintenons notre position, nous ne voulons pas d'urbanisation du bassin de la Muette.
Dans son tract, le maire vous explique que l'ancienne majorité voulait y construire « un immeuble à caractère social », jolie périphrase, qui insinue qu'Alain Danet voulait construire des HLM, alors que le projet prévu était ...une maison de retraite.

Les Contemporains :
On vous dit que rien n'a été fait pendant 20 ans pour ces immeubles dangereux.
C'est oublier bien vite l'opération mise en place pour la mare Joliette, de même type que les contemporains, où la reconstruction a permis de reloger les habitants qui y vivaient antérieurement.
La même opération était prévue pour les contemporains.
Malheureusement, l'arrivée de la majorité actuelle en 1996 a bloqué ce projet.
Il a fallu un incendie, heureusement sans victimes, pour que le maire se décide à agir.

En excluant toutes les personnes qui y habitaient et qui ont été dispersées dans et à l'extérieur de la ville.
L'« aménagement à taille humaine » qui a été initié suite à la démolition n'est pas accessible financièrement aux anciens résidants , mais même un couple avec 2 salaires moyens ne peut acquérir un de ces logements qui sont très, très chers.

Je ne reviendrai pas sur le feuilleton de l'école du Parc, détruite alors quelle aurait pu être restaurée...