septembre 2005
La tribune de l'opposition qui paraîtra dans le journal de septembre:
Face au malaise social et à une de crise de confiance historique, les réponses apportées par la majorité UMP sont surprenantes : recourir aux ordonnances pour escamoter le débat parlementaire et éviter le dialogue avec les partenaires sociaux.
Salariés « corvéables » et « jetables »
Le Code du travail, issu de décennies de dialogues constructifs, serait tout d’un coup devenu la cause de tous nos problèmes ! Quelques parlementaires, qualifiés par la presse de « petits soldats du MEDEF », sont en effet les auteurs de textes ou d’amendements dont l’objectif est simple : briser le droit du travail…
Par exemple, une entreprise peut désormais congédier un salarié embauché en CDI depuis moins de 2 ans, sans aucun motif, sans la moindre procédure et sans recours… du jour au lendemain. Ces mêmes individus tentent même de nous faire croire que licencier facilement, c’est favoriser l’emploi…
Notre député-maire s’est aussi fait remarquer en faisant voter la forfaitisation de la durée du travail, disposition très sévèrement critiquée par les syndicats, et objet de recours devant le Conseil d’État.
Les droits syndicaux malmenés à Élancourt
À l’image du national, le dialogue social est rompu dans notre commune. Pourtant, bien des sujets mériteraient un débat au sein des instances du personnel. Le refus du député-maire de les recevoir depuis plusieurs mois et l’absence de débat constructif dans les réunions du CTP ou CAP ont conduit les élus du personnel à les boycotter.
Dominique Lochon, Bernard Choquier, Marie-Claude Roubaty,
Pascale Charmeil, Jean Flattot, Loïc Lofficial
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